Je viens d'une famille aisée depuis ma tendre enfance. Étant issue d'une famille nombreuse, j'eue seulement un frère du prénom de Juseippe. Il était mon meilleur ami, celui qui ne me ferait jamais aucun mal et à qui je pourrais raconter n'importe lequel de mes secrets. Étant du genre enjouée, je pouvais mettre de la vie dans la famille et surtout autour de moi. Malheureusement, elle ne peut pas être tout aussi joyeuse qu'elle n'en paraît et c'est pour cette raison qu'au fil de mon histoire, rien n'arrive pour un rien.
« Tu t'enrôles dans l'armée ?! » Hurlais-je à Salvatore. Qui étais-ce pour moi ? Je devais avouer qu'il était l'homme le plus magnifique que je n'avais jamais vue dans ma vie. L'amour qu'une femme pourrait croire et qu'elle se décide à faire les premiers pas avec lui. Notre relation avait commencée dès notre plus jeune âge et il était pour moi plus qu'un ami, un amant même si je pourrais le dire. Essayant de pousser du plus fort que je le pouvais le jeune homme, j'essayais de retenir mes larmes mais malheureusement il était difficile pour moi de le faire.
« Je suis désolé Winnie... Mais je n'ai pas le choix » Je voyais bien que dans son regard, il était aussi malheureux que moi mais que pouvais-je faire ? C'étais trop tard pour renoncer. Le voyant s'avancer, je me reculais.
« Ne me touche pas... » Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire. Passant mes mains dans mes cheveux pendant un long moment, j'ignorais comment lui parler ou même de le laisser m'approcher dans cet état.
« Winnie... S'il te plaît, je part demain et j'ai besoin de toi pour aujourd'hui » Il était sincère, mais je ne pouvais pas... Surtout pas aussi tôt que cela.
« Je t'aime Salvatore... Mais laisse moi ! Part et... Reviens lorsque ta mission sera terminée » C'étais difficile de dire un truc pareil, mais avais-je le choix. Ayant une boule dans la gorge, je lui adressais un nouveau regard avant de m'éclipser jusque chez moi. Juseippe avait décider de prendre sa journée de congé et à sa grande surprise, m'avais trouver dans le parc, assise sur une chaise et surtout avec le regard rempli d'émotion et de rage... Vivre sans l'homme que j'aimais, étais sans doute quelque chose de difficile, mais la vie était beaucoup trop riche en émotion. Les quelques jours suivant son départ, quelque chose clochait... J'étais en retard, j'avais envie de vomir presque tous les matins et c'étais comme si d'énormes crampes surgissaient de mon ventre afin de me faire souffrir d'avoir laisser Salvatore s'enfuir pour peut-être mourir sur le champ de bataille.
Vous êtes enceinte de un mois. Entendant les paroles de mon médecin, j'avais la bouche entre-ouverte et les yeux grands ouverts.
« Enceinte ?! Non... Attendez, je crois que vous vous trompez de personnes... » La dame vint à me faire un petit sourire pour confirmer la chose que je redoutais le plus. Me mordillant la lèvre et en baissant le regard, j'avais un côté qui était joyeuse mais d'un autre, c'étais que le père manquait à l'appel...
Je vais vous laisser seule et y réfléchir à la décision que vous allez devoir prendre mademoiselle. Hochant la tête, je repris quelques respirations afin de déposer mes mains sur mon ventre. Enceinte... Ses paroles restèrent gravées dans ma mémoire pendant un long moment jusqu'à ce que je pris mon téléphone dans ma main.
« Juseippe... J'ai besoin de te parler, c'est urgent » Une fois le message pris, je me redressais de la chaise pour sortir de l'hôpital. Comment allais-je m'occuper d'un enfant ? Salvatore n'étais pas présent et sur le champ de bataille alors que pouvais-je faire. Attendant mon frère devant la maison, j'ignorais quelle décision prendre.
« Winnie ? Ça va pas ? » Relevant la tête, je m'approchais de ce dernier pour me blottir dans ses bras. Il savait que quelque chose ne tournait pas rond rien qu'en me regardant agir de la sorte.
« Je suis enceinte Juseippe... Salvatore est partit à la guerre et,,, Je vais pas y arriver toute seule, j'ai tellement peur de pas y arriver ! » Le voyant faire une petite moue, il poussait un soupir en passant ses bras contre mon dos et de me faire changer les idées.
« Ça va aller Wiwi... Je serai là pour t'aider, tu le sais ça et Salvatore va s'en tirer, ne t'en fait surtout pas » Tremblant un peu, je ne faisais que penser au négatif de la chose. Pourquoi devrais-je commencer à penser ainsi alors que tout pourrais bien aller ? Poussant un long soupir, je blottissais ma tête contre son torse.
« Je peux plus revenir en arrière alors... » Ayant sécher mes larmes, je savais que Juseippe allait m'aider quoiqu'il puisse arriver jusqu'au retour de l'homme que j'aimais. Les choses auraient parues êtres joyeuses, mais ce qui suit ne l'était aucunement pas. Alors que je revenais du boulot, deux hommes en uniforme étaient devant ma porte. Mon frère leur avaient répondu et étant habillée en vêtement de mannequin, je regardais Juseippe.
« Qu'est-ce qui se passe ici ? » Les hommes avaient des habits dans leurs mains et rien qu'en regardant le regard de ces hommes, je compris finalement.
« Je suis désolé Winnie... » Étant incapable d'ouvrir la bouche, je pouvais pas m'imaginer le fait que Salvatore était mort... Me reculant, mon coeur battait rapidement dans ma poitrine que je vint à courir pour essayer de faire passer le choc avant tout. Entrant dans ma voiture, je mis les clés dans le contact en entendant Juseippe hurler derrière moi.
« WINNIE !! » Faisant crier les pneus de la voiture, je gardais mon pied enfoncé sur l'accélérateur. Il commençait à faire noir mais je devais rouler et ne plus me soucier de rien. Ce fut plus loin sur le chemin, qu'une voiture vint à me foncer sur le côté passager, faisant faire à ma voiture des tonneaux. Le corps en sang, j'étais presque à deux doigts de tomber inconsciente qu'une voix vint à mon esprit...
« Mademoiselle ? Répondez-moi ! » Hurlais l'homme alors que j'étais couverte de sang dans ma propre voiture. On avait essayer de m'assassiner...
« Mon... Bébé... » Soufflais-je alors que je ne sentais aucune douleur. Le choc avait été si brutal et les hormones en moi faisaient en sorte que je ne pouvais subir aucunes cicatrices de mon corps. Essayant de lever la tête, l'inconnu s'approchait de moi afin de me faire sortir de ma voiture qui se trouvait perte totale.
« Je suis là, ne bougez plus... » Me dit-il tandis qu'il vint à me prendre dans ses bras et de me sortir. Le bruit du klaxon fut si intense que je perdis conscience sur les minutes qui furent présentes dans ma conscience. Ce fut la lumière intense de l'hôpital qui vint à me réveiller et surtout à essayer de trouver dans quelle situation je me trouvais présentement. Essayant de bouger, j'étais incapable, comme si quelque chose paralysait mon corps entier.
« Mademoiselle Sanchez ? Ne bougez pas, sinon vous allez souffrir... » Grimaçant face à la douleur, je sentais donc un homme toucher mon ventre que je lâchais un hurlement de douleur et en essayant de me débattre comme je le pouvais mais hélas, il était impossible pour moi.
« Non, ne me touchez pas !!! ... Ahhh ! » Mais je vint à sentir la piqure de morphine qui fit en sorte que je perdis la bataille pour que ma tête fracasse l'oreiller et que mes paupières se fermèrent lentement toutes les deux. Je ne pouvais pas voir, mais je pouvais entendre.
« Elle à perdu son bébé ? » Oui, nous sommes désolées. Et des témoins nous ont dit que cet accident à été causer intentionnellement, mais le chauffard est toujours en cavale. « Je vous remercie docteur, je veille sur elle... » Mon bébé était perdu pour toujours, chose qui avait fait en sorte que dans ma conscience, un fil venait de se déconnecter. Une partie de moi était malheureuse d'avoir perdu la seule chose qui me gardait en vie mais maintenant qu'elle était disparue, pourquoi devrais-je rester en vie ? Ce fut les jours qui suivirent l'accident furent assez difficiles pour moi et étonnamment, Eliàs restait dans ma vie afin de m'aider à surmonter ce drame qui me touchait personnellement.
« Winnie tu devrais manger et reprendre des forces » L'homme venait à pousser mon assiette beaucoup plus près de moi pour que j'avale quelque chose mais malheureusement, ce n'était pas mon genre de pouvoir manger alors qu'un drame venait de se produire. Mon corps était détruit par l'accident et aucun sourire n'avait apparut sur mon visage depuis.
« J'ai pas faim Eliàs, tu peux pas me forcer de manger » L'observant d'un regard menaçant, je poussais mon assiette afin de me relever sur mes deux jambes difficilement et me rendre vers la salle de gym. Je pouvais me détendre en évacuant la frustration que j'avais en moi. Les images de Salvatore restaient à jamais gravées dans ma mémoire et ce depuis que des hommes étaient venus chez moi pour m'apporter son uniforme. Posant mon front contre le mur, je vint à pleurer toutes les larmes de mon corps. C'était insupportable d'être dans un tel état que le mien.
« Chérie ? » Sursautant, je tournais rapidement la tête afin de l'observer me parler. Passant ma main sur mes joues, je venais à reprendre mes esprits pour l'observer s'approcher de moi.
« Ça va, ne t'inquiètes pas... » Lui faisant un petit sourire, Eliàs s'approchait pour me prendre dans ses bras. Fermant les yeux, je le laissais faire pour finalement pouvoir sentir ses mains dans mon dos.
« Je veux qu'on se maris toi et moi... » Entendant sa question, j'eue une boule dans la gorge pour me reculer de lui et l'observer.
« Quoi ? » Je fus surprise qu'il m'avoue un truc pareil. Posant ses mains sur mes deux bras, il me fit un sourire.
« Je sais que ça fait quelques mois qu'on se connait tous les deux, mais je sais qui tu es Winnie et je t'aime tellement que je ne veux plus te quitter » J'ignorais quoi lui répondre, bien que je l'aimais et qu'il avait été là pour moi dans les instants que j'étais seule, alors peut-être était-il l'homme de ma vie après tout ?
« D'accord Eliàs... » C'était une réponse simple, mais je lui avais donc dit oui à sa question. La suite ne fut pas comme dans les contes de fées. Rentrant à la maison suite à mes courses, je vint à croiser mon mari, arme à la main, la pointant face à un homme.
« Alors Marco, on ne veut rien dire ? » Excuse moi Eliàs, j'ai pas put tuer ce mec... Tu sais, il était avec sa bande et j'étais seul quoi. J'ai une femme et des enfants... Je peux pas mourir « C'est dommage Marco, puisque tu m'étais si utile.. » Une balle entre les yeux me fit sursauter, laissant tomber mes sacs sur le sol. Les amis de Eliàs se retournèrent vers moi alors que je reculais et de sentir le mur contre mon dos.
« Qu'est-ce que tu as Eliàs... Tu... Tu viens de le tuer ! » Retournant sa tête pour m'observer et surtout le regard vide, il s'est tourner pour lancer l'arme sur le sol et nettoyer ses mains pleines de sang.
« Oublie Winnie, ça n'en vaut pas la peine » En claquant ses doigts, ses hommes vinrent à nettoyer le dégât alors que mes mains tremblaient.
« T'as tuer un homme ! Tu n'es plus l'homme que j'ai aimer... » Entendant mes dernières paroles, il s'approchait de moi rapidement pour me plaquer au mur et me regarder dans les yeux.
« Jamais je te ferai de mal... J'ai peut-être changer, mais reste que je t'aime toujours et que tu devras t'y faire de notre nouvelle vie » Me prenant dans ses bras, j'essayais de me débattre tandis qu'il me projetais sur le lit.
« Laisse moi sortir !! » hurlais-je alors que je frappais dans la porte. Je ne reconnaissait plus l'homme que j'avais connue... Il m'a initier à la vie de mafieux, je suis devenue la pire vipère que tous ceux qui ne l'ont espérer on vécus. Mon coeur est disparut et maintenant, je suis tueuse à gage pour le patron de Eliàs tout en restant sa femme... Un coeur ? Je n'en avais plus et maintenant j'en payais le prix d'être mariée à un homme que je ne reconnaissait plus. C'étais comme si Eliàs m'avait fait un lavage de cerveau et tout ce qui s'en suit.
Mademoiselle Castello, je vous jure que j'ignorais que vous étiez de mauvais poil ce soir. Gustavo m'observait alors que je pointais mon arme devant lui.
« Cessez de vous excuser pour la millième fois, nous vous avons donner une chance et c'est comme cela que vous nous remerciez, en essayant de tuer mon mari... Sachez qu'il n'y aura pas de troisième chance. » M'approchant de lui, l'homme était par terre alors je pût grandement prendre mon élan pour lui donner un coup de pied dans le ventre, lui faisant échapper un hurlement de douleur.
Je ferez tout ce que vous voudrez, mais pitié lâchez moi. Laissant sortir un long rire de ma bouche, je le fis se relever pour le plaquer au mur sans lâcher mon flingue sous son menton.
« Votre proposition me paraît alléchante, mais malheureusement, vous avez assez déçu votre patron » Le laissant tomber sur le sol, je me reculais pour tirer une balle sur son genou. Il se tortillait dans tous les sens. J'aimais cette impression que plus rien ne pouvais m'arrêter. Alors en mettant fin à ses souffrances, j'en terminait pour laisser le corps là où il était pour finalement sortir de sa maison. J'étais devenue un monstre, une femme qui ne pensait qu'à elle et surtout au mal. Comment devrais-je faire pour m'en sortir ?