La soirée avait mal commencé, Salvatore avait encore passé la journée entre la préfecture et le bureau du maire pour enfin avoir sa carte d'identiter. Et bien oui, c'est pas le tout d'être déclaré mort mais prouvé qu'on est encore en vie, c'est vraiment la galère. A priori, le problème était résolu pour de bon et le jeune homme était ravi de pouvoir enfin conduire "légalement" sa superbe voiture qu'il venait de racheter. Et pour fêter ça, il avait décidé de faire la tourné des bars. Le jeune homme mis du temps pour trouver une place qui lui convenait. Le centre ville était plein à craquer et il ne désirait pas que sa beauté soit déjà abîmé par des jeunes cons complètement saoul. Il la gara près du parc et l'a verrouilla avant de partir à travers le parc, histoire d'attendre plus rapidement le centre. Il tomba alors sur une scène plutôt surprenante, et encore. Deux hommes en train de tabasser une femme, allonger à terre. Si il n'avait pas eu cette facilité de combat, il ne serait probablement pas intervenu mais là, il savait que les deux hommes n'avaient aucune chance face à lui. « Vous savez les gars, c'est pas cool de s'en prendre à une femme ... » Les deux semi bad-boy ce retournèrent alors et en moins de deux, Salvatore les mis à terre, comme il l'avait prévu. La femme s'était relevé, il s'approcha alors. Il faisait déjà sombre et il ne distinguait pas le visage de son interlocutrice. « Vous allez bien ? » Question stupide, elle venait de ce faire passer à tabac, mais c'était la première chose qui lui était venu à l'esprit.

 « Je maitrisais parfaitement la situation, je les auraient mis au tapis ! » Maintenant qu'elle s'adressait à lui, il pouvait jurer qu'il l'a connaissait, jamais il n'aurait pu oublier ce timbre de voix et pourtant, elle était habituellement plus douce, plus joyeuse, moins sec. Il devait sans doute rever, la femme qu'il connaissait ne ce battrait pas en pleine rue, enfin après tout, il s'était quitter depuis tellement longtemps. « C'est pas l'impression que j'ai eu, sans vous offensez ... » Salvatore mis ses mains dans ses poches, maintenant que le ménage était fait. La soirée pouvait retrouvé un rythme normal. La jeune femme lui posa alors une question, il ne s'y attendait pas. Alors c'était bien elle ? « Ça ce pourrait, j'ai du m'absenter un long moment.  » Salvatore s'approcha alors de la jolie brune, un peu amoché sans doute après les coups qu'elle avait du recevoir mais encore debout et remonter à bloque. Il était à présent certain. La pénombre était elle qu'il ne pouvait pas bien discerner son visage, assez proche d'elle, il s'autorisa un geste, un seul, pour être sur. Il passa sa main sur son visage, replaçant une mèche volage de ses cheveux. « Un peu trop surement, n'est ce pas Winnie ? »

Me battre faisais partie de ma vie présentement et je devais avouer que j'avais beaucoup changer depuis son départ. Nous n'avions donner aucun signe de vie et surtout le fait que ces hommes étaient venus chez moi pour m'annoncer que Salvatore était décédé sur le champ de bataille il y a quelques mois et même quelques années. Le temps passe tellement rapidement qu'il m'était difficile de mettre un doigt dessus. Lorsqu'il m'avouait que c'était pas ce qu'il aurait penser, je poussais un petit rire presque sadique, comme à mon habitude, afin de croiser les bras difficilement contre ma poitrine et jeter un coup d'oeil à mon interlocuteur. Comme le noir nous encerclait, il m'était impossible de mettre un visage sur sa voix. « Je connais très bien ces conn*d de première, si ils m'auraient fait du mal croyez-moi, je m'aurais défendue » C'était vrai, si Eliàs saurait ce qui se trame, je pense qu'il leur auraient fait passé un mauvais quart d'heure. Mais en posant la question du fait si on se connaissaient tous les deux, je le voyais s'approcher de moi. Mes mèches de cheveux cachaient mon visage, ce qui pouvait l'empêcher de me regarder. Mais le voyant se rapprocher, je serrais les dents pour glisser ma main sur mon arme au cas ou il allait venir m'attaquer puisqu'il ne me disait absolument rien qui vaille. Mais quand il passait sa main sur mon visage afin de m'observer, je reconnus Salvatore et soudainement, je sortis mon fusil pour le pointer sur lui. « C'est impossible ! Tu-T'es mort !! » Je pensais rêver de quelque chose, mais je me rendais compte plus tard qu'il était bien réel. Avalant difficilement ma salive, je ne savais guère quoi dire face à la situation. Je me souvenait parfaitement quand ces hommes étaient venus m'annoncer sa mort et surtout un heure avant mon accident de voiture qui me fit perdre mon bébé...