~ nom, prénoms : gale maxim edwards ~ surnom : j'en ai pas spécialement ~ date et lieu de naissance : un certain 1 janvier à Alberta au Canada ~ métier : Avocat ~ statut : En couple depuis un an ~ situation financière : Aisée ~ groupe : Hugo Boss

~ parce que je le vaux bien : Gale a toujours été un jeune homme très dur envers lui-même comme envers les autres. Abandonné par ses parents lorsqu'il était enfant, il a très vite tirer un trait sur l'amour, au sens large du terme, compensant ce sentiment par la popularité. En effet, il faut avouer qu'il a un physique plutôt avantageux, il le sait et a rapidement appris à s'en servir comme d'une arme. Faisant tomber toutes les femmes qu'il voulait sur son passage, claquant des doigts pour qu'on lui serve ce qu'il veuille sur un plateau d'argent. Quand on le voyait, on pensait de suite au type prétentieux, sûr de lui, bien dans sa peau parce qu'en plus d'avoir le physique, il avait l'argent mais, très vite, ses parents adoptifs le firent redescendre de son petit nuage. En effet, instable dans sa vie sentimentale comme dans ses cours, son père adoptif décida de l'envoyer à l'armée pour "l'endurcir" et on peut dire que cela a plutôt bien fonctionné ! Aujourd'hui, il est beaucoup plus mature, même s'il n'en reste pas moins macho. Il sait ce qu'il veut, se bat pour ce qu'il désire et garde tout de même ses quelques qualités passées telles que son sens de l'humour ou encore la protection qu'il accorde aux êtres qui lui sont chers. Un caractère très lunatique qui peut parfois lui coûter cher !
~ parce que c'est trop drôle : Huit heures et demi du matin. C’est la rentrée des classes, tout le monde à la tête dans le cul. On peut entendre les étudiants se plaindre à gauche et à droite et toi, tu es au milieu de la foule, le sourire aux lèvres comme à ta plus grande habitude. Comme tout le monde, tu n’es pas heureux de revoir tes professeurs, tu ne souhaites pas payer tes camarades de classe pour qu’ils te fassent tes devoirs et pourtant, le rituel est bel et bien de retour. Toi, tu souries bêtement parce que tu vas retrouver tes amis après un long mois de vacances et pouvoir recommencer tes conneries. Tu en as de nouvelles en tête et tu vas très certainement en reprendre quelques anciennes mais, dans tous les cas, tu sais que tu vas une nouvelle fois t’amuser. Les élèves sont répartis dans les salles de cours, tu as de la chance de te retrouver une nouvelle fois avec ta bande de potes mais en même temps, tu es dans un petit collège, c’était prévisible. Première heure de cours ? Tp de chimie. Que la fête commence ! Tu lances un coup d’œil à ta voisine de paillasse, cette dernière t’adresse un sourire complice tout en versant l’alcool sur la table. Tu attends son signal et finis par gratter une allumette que tu lances sur la table en prenant soin de reculer. Les étudiants se mettent à rire alors que les plus sérieux crient à tout va. Toi, tu attends tranquillement, les bras en l’air d’un air innocent alors que ton amie sourit en fixant votre travail. Mademoiselle Johnson n’est pas débile, elle sait parfaitement que vous l’allez fait exprès et d’un air sévère, elle vous dévisage en vous indiquant la porte de sortie : « Tous les deux, dehors ! » Vous éclatez de rire en sortant, sac sur l’épaule. Derrière vous, les élèves s’affolent alors que le professeur cherche désespérément l’extincteur. Manque de bol, les minutes passent, la fumée se propage et l’alarme incendie se met à retentir dans tout le bâtiment. Encore une fois, vous avez réussi votre coup et ce n’est que le début de l’année !  

Tu sens les battements de ton cœur s’accéléraient. Ta respiration est saccadée. Tu te demandes quand tout cela va s’arrêter. Tu cours de plus belle, tu galopes telle une gazelle voulant échapper à son prédateur. Derrière toi, des bruits sourds résonnent encore et encore. Tu penses à Rosie, que va-t-elle devenir sans toi ? Elle a besoin de toi, tu n’as pas le droit de l’abandonner, tu lui as fait une promesse, celle de revenir en un seul morceau. Tu manques de t’écrouler sur le sol car, tes jambes se font lourdes. Tu rampes la tête haute et devant tes yeux, l’horreur. Tu t’arrêtes net et regardes la scène qui se présente à toi. Il avait été ton meilleur allié, ton meilleur ami, ton confident durant plus d’un an. Il était un point de repère, celui qui te permettait de ne pas flancher et sous tes yeux, il avait perdu la vie. Tu t’entends encore l’appeler, l’appeler, le supplier de revenir encore et encore. Rien à faire, il n’est plus de ce monde et rien ni personne ne pourra te le ramener. Alors, tu sens ton corps bougeait, se berçait de gauche à droite pendant qu’une petite voix murmure ton prénom : « Gale ! Gale, réveille-toi ! » Tu inspires profondément et finis par ouvrir les yeux encore endormi. Tu les fermes, les ouvres de nouveau et t’aperçois que le cauchemar est fini. Toute cette horreur et derrière toi, tu ne peux rien faire pour le ramener à la vie. Tu n’es pas responsable alors aujourd’hui, il faut que tu tournes la page. Ton regard se plonge dans celui de Meadow, elle a l’air inquiète et tu ne penses qu’à une seule chose, c’est la rassurer, lui prouver que tout va bien. « C’était juste un cauchemar. Je suis désolé, rendors-toi. » Tu caresses ses cheveux, déposes un baiser sur son front et la laisse se blottir contre toi. Tu ne peux pas te rendormir car tu sais que cette même scène va défiler dans ton esprit. Tu ne peux pas prendre le risque de la réveiller de nouveau. Tu la serres contre toi, fixes le plafond et attends que les heures passent en te demandant quand est-ce qu’elle en aura marre de tout ça et qu’elle prendra la fuite.

Finalement la fuite, c’est toi qui devrais la prendre. Les mots de ta sœur résonnent dans ta tête. « Il n’est pas de toi, tu dois me croire. » Tu le sais parfaitement, tu ne veux juste pas te l’avoir. Depuis plusieurs mois, tu es plus préoccupé par ton travail et ta petite sœur que par ta petite-amie. La famille, ça peut se comprendre mais franchement, ton métier… Tu essayes de mettre la main sur tes parents pour leur faire payer le fait de t’avoir abandonné or, ce qui est fait est fait, tu devrais tourner la page et te concentrer sur le présent sans quoi, Meadow n’aurait pas à aller voir ailleurs. Depuis cette révélation, tu es encore plus distant. Il t’arrive de ne pas rentrer de la nuit ou encore prétendre à voyages d’affaires alors que tu ne quittes pas la ville. Quand tu rentres, Mea essaye de recoller les morceaux or de ton côté, tu restes froid. Elle doit bien se douter de quelque chose, vous deviez en parler sérieusement au lieu de tourner autour du pot. Non bien sûr, par fierté, tu préfères faire comme si de rien était ! Tu te réfugies dans les problèmes de Rosie, tu fais croire à tout le monde que cet enfant est de toi, tu as même envisagé de la demander en mariage. Pourquoi faire tout ça ? Pour avoir un semblant de famille ? Pour ta fille ? Pour Meadow ? Tu l’aimes, tu les aimes toutes les deux alors, au lieu de mettre fin à ses secrets, tu travailles au cabinet, tu rentres tard, tu fais parfois un détour vers le bar et tu rentres chez toi pour retrouver les femmes de ta vie, celles pour qui un jour, tu feras peut-être un effort. Oui, un jour, votre bonheur réapparaitra et ce jour-là, tu seras de nouveau heureux.